Historia

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C’EST QUOI AJÍBA MUJERES INDÍGENAS?

  1. Réaliser la mythique ascension du Chimborazo (6268m),  point le plus éloigné du centre de la Terre… 
  2. … pour donner de la visibilité aux Femmes Indigènes de la Chorrera en Amazonie colombienne et développer leur commerce d'Ají casarama et de Fariña de manioc.

Moi, je suis QUI ?

Je suis Marcel Farge, grand amoureux de la Colombie, de tous les sports et de la montagne ! J’ai toujours rêvé de grimper sur les plus hauts sommets de la Terre! 

LE CHIMBORAZO, le sommet le plus éloigné du centre de la Terre ?

Si c’est bien vrai, l’Himalaya est moins éloigné du centre du globe, même si en mesurant par rapport au niveau de la mer, il est plus élevé que le Chimborazo de 2000m ! Il faut en effet voir le globe non pas comme un ballon de foot mais de rugby : ainsi on comprend que le rayon de celui-ci est plus important sur l’Équateur que au niveau des pôles : le Chimborazo est ainsi le point le éloigné du centre du globe! Plus d’information ici : Chimborazo

COMMENT est née cette folle aventure ?

L'an passé, j'ai eu la chance de me rendre en Amazonie colombienne,  dans la zone de "La Chorrera" pour participer à une formation sur les thèmes de la construction de la paix;, le genre et l'ethnicité avec 50 femmes indigènes. La Relation que j'ai pu lier avec ces femmes impressionnantes a été tellement riche en émotions, apprentissages et amour que je voulais les aider plus concrètement et si possible faire bouger des montagnes pour elles! 

QUI sont-elles ?

Elles font partie des communautés indigènes Uitota, Muinane, Bora et Okaina. Elles se considèrent comme étant les filles du Tabac, de la Coca et de la Yuca (le Manioc). Pour le commerce de l’Ají Casarama, elle ont créé l’association Casarama, constituées de 15 femmes. Ce sont toutes des battantes. Luz Mila, avec qui je me suis particulièrement bien entendu, me racontait comment elles vivent encore aujourd’hui dans la mémoire traumatisée d'un génocide de 30 années, dans la peur de l'exploitation forçée et de la violence d'un demi siècle de conflit armé, toujours bien présent là où l’état ne l’est pas. Malgré cette histoire douloureuse, ces femmes magnifiques comme Luz Mila continuent de vivre au jour le jour, luttant pour la reconnaissance de leurs droits en tant que femmes et indigènes. 

QU’EST CE QUE l’Ají et la Fariña ?

  • L’Ají est unsauce onctueuse de couleur café, aux saveurs intensément épicées. L’Aji se produit à partir de la Yuca (Manioc). Les femmes indigènes l’utilisent comme accompagnement de tous leurs plats traditionnels. 
  • La Fariña de Yuca est une farine granulée et croquante obtenue après avoir fait mûrir la Yuca, l’avoir pressée et dorée à la perfection. Les femmes indigènes l’utilisent à chaque repas, du petit déjeuner au dîner. 

POURQUOI l’Ají et la Fariña sont importants ?

Ce sont deux produits à la base de leur alimentation. Dans la culture occidentale, l'aji pourrait se comparer au beurre, et la fariña à une céréale comme le riz. L'Aji et la Fariña ne sont pas seulement des aliments mais des savoir-faire culturels et ancestraux  présents dans la communauté depuis les plus anciennes générations. C'est grâce à la Abuela Leonor Maniduke, cheffe spirituelle, que se transmettent ces savoir-faires pour ainsi perpétuer l'identité et la culture indigène. En amenant ces produits à Bogotá, on diffuse la culture indigène et lutte contre son extinction. 


QUELS PROBLÈMES allons-nous tenter de surmonter ?

1/ Par rapport à la production de l’AJÍ et de la FARiÑA :

  • Manque d’instruments pour la culture du Manioc, et pour la préparation des produits finaux
  • « nous n’avons pas de quoi les emballer proprement, nous envoyons tout dans des anciens pots de beurre »


2/ Par rapport à la vente : 

  • Dans la Chorrera : prix injustes et inéquitables pratiqués par les acheteurs régionaux
  • À Bogotá : coûts de transports exorbirtants et absence d’un point de vente fixe.


« Le problème le plus important est de cimmercialiser l’AJI et la FARIÑA dans la capitale »

UN PROJET humain criticable ? 


Je suis conscient des thèmes du "Volontourisme" ou du "complexe du sauveur blanc". 

Je veux vous garantir que l’objectif n’est en aucun cas de me mettre en valeur ou d’avoir une bonne conscience en aidant des femmes indigènes. Je veux vraiment que les femmes s’autonomisent, développent leur propre commerce et soient elles-mêmes actrices de leur changement. 


Pour cela, je pense qu’il est indispensable d’aller dans la communauté et de leur proposer des ressources matérielles, économiques et normatives pour qu’elles-mêmes développent un lien commercial entre la jungle amazonienne et la capitale colombienne. 

POURQUOI contribuer ? 

Contribuer au développement du commerce de ces produits alimentaires, c’est diffuser la culture indigène non seulement à Bogotá, en France et même jusqu’à Valenciennes !

  • Pour que les femmes indigènes aient un commerce plus équitable, autonome et durable
  • Pour diffuser la culture indigène et ainsi la perpétuer
  • Car ta contribution m’engage d’autant plus à monter en haut du Chimborazo

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¿QUÉ ES AJIBA MUJERES INDÍGENAS?

  1. ESCALAR al punto más alejado del centro de la tierra , el glaciar Chimborazo (6268 msnm), para …
  2. … APOYAR Mujeres Indígenas de La Chorrera-Amazonas Colombiano desarrollando su comercio del AJÍ Casarama y de la Fariña de Yuca.

¿QUIÉN soy yo?

Soy Marcel Farge, francés pero Colombiano de corazón. ¡Amante de la montaña, escalar cumbres siempre me ha fascinado! 

¿El Chimborazo, cima más alejada del centro de la Tierra?

¿En serio? ¿Y el Himalaya entonces? Para entender, hay que ver la Tierra cómo un balón de rugby, no como un balón de futbol, así entiendes que la distancia hasta el centro del globo es mayor desde el Ecuador que desde los polos. El Chimborazo representa entonces el punto dónde el rayo de la Tierra es el mayor! 

Más información por acá: Chimborazo

¿CÓMO nació ésta aventura loca?

El año pasado, estuve en la Chorrera, Amazonas, Colombia, para participar a una semana de capacitación de 50 mujeres indígenas sobre los temas de construcción de la paz, género y etnicidad. ¡Las emociones, la experiencia y los conocimientos que me ofrecieron estas mujeres imponentes me dieron la ganas de a cambio apoyarlas más concretamente y de mover montañas para ellas!

¿QUIÉNES son ellas?

Son mujeres de las comunidades Uitota, Muinane, Bora y Okaina. Se consideran como hijas del Tabacco, de la Coca y de la Madre Yuca. Para el comercio del Ají casarama, se agruparon 15 mujeres en la “asociación Casarama”. Ellas son luchadoras imponentes. Luz Mila, unas de ellas que me cayó particularmente bien, me contó que todavía viven con el trauma del genocidio cauchero de 1912, con el temor de los narcotraficantes y de la violencia del conflicto armado, todavía bien presente dónde el Estado no está. A pesar de su historia dolorosa, las mujeres indígenas siguen viviendo en ésta lejanía amazónica, perpetuando su cultura y luchando para el reconocimiento de sus derechos cómo mujeres indígenas. 

¿QUÉ son el Ají casarama y la Fariña de Yuca?

  • El ají casarama es un aji negro, producto de cocinar el jugo de la yuca brava con aji hasta lograr una pasta de color café picante, que se unta sobre el casabe, las arepas o los tamales.
  • La Fariña es derivado de la yuca obtenido a partir de la maduración, prensado y tostado de la yuca, hasta obtener un granulado crocante.

¿POR QUÉ el Ají Casarama y la Fariña son importantes ? 

Son dos productos a la base de su alimentación cómo mujer indígena. Los agregan a casi todas las comidas. Sin embargo, el Ají casarama y la Fariña son más que productos alimenticios, son saber hacer culturales y ancestrales de la comunidad desde las primeras generaciones. Es gracias a Leonor Maiduke, la Abuela que detiene la sabidura ancestral, que se transmite todas las costumbres para perpetuar la identidad indígena. Trayendo el Ají y la Fariña a Bogotá, difundiremos la cultura indígenas para que no se extinga.

¿CUALES PROBLEMAS intentaremos sobrepasar?

1/ En cuanto la producción del AJÍ y de la FARiÑA:

  • escasez de herramientas para el cultivo de la yuca, para la producción del ají casarama y de  la fariña.
  • no tenemos en que envasarlo, no tenemos etiquetas y cuando lo enviamos lo enviamos en baldes de margarina”.

2/ En cuanto la venta: 

  • En la Chorrera: precios injustos 
  • En Bogotá: costos de transporte inmensos y ausencia de punto de venta fijo

el problema más grande es como comercializarlo en la capital"

¿UN PROYECTO SIN IMPACTOS A LARGO PLAZO? 

Estoy consciente de los temas de Voluntourism o del White Savior complex. Quiero garantizarles que el objetivo no es aliviar mi consciencia, tampoco llegar en la comunidad, entregar la plata e irme sin que haya un impacto de largo plazo.  El objetivo de volver en la comunidad es sean las actrices de su cambio dándolas los instrumentos materiales, económicos y normativos para tener un comercio más equitativo, autónomo y durable entre la selva y la capital colombiana.

 ¿POR QUÉ aportar?

¡Apoyar el comercio de estos productos alimenticios corresponde a apoyar la cultura indígena no solamente en Bogotá pero también en hacia Francia!

  • Para que las mujeres indígenas tengan un comercio más equitativo autónomo y durable.   
  • Para difundir la cultura indígena en Bogotá y así perpetuarla en el tiempo.
  • Porqué tu aporte me compromete más a subir el Chimborazo.

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